Semences BIO

Gamme de semences bio

Semences BIO

Toutes nos semences sont des variétés-populations, libres de droit et obtenues par des méthodes respectueuses du vivant. Elles sont reproductibles au jardin et sur la ferme. Nos semences sont produites en conditions biologiques, voire biodynamiques, de manière extensive, dans le respect du producteur, de la terre et de la plante. Ce sont des variétés traditionnelles, parfois anciennes par leur nom mais néanmoins récentes. En effet, au fil des multiplications, nos variétés sont sélectionnées sur leur résistance et leur adaptabilité aux conditions pédoclimatiques actuelles. A la rusticité, nous ajoutons des critères de sélections sur la saveur.

Nous vous proposons une gamme diversifiée de plus de 700 variétés, à destination des maraîchers en circuit-court et des jardiniers :

• Des légumes savoureux, grands classiques ou petits trésors d’originalité
• Des aromatiques incontournables ou plus étonnantes pour épicer votre cuisine
• Des médicinales essentielles pour le quotidien
• Des fleurs élégantes et utiles pour attirer pollinisateurs et auxiliaires au jardin
• Des engrais verts indispensables pour un sol vivant en bio

Semences biodynamiques

La biodynamie est une approche holistique de la ferme ou du jardin, qui la considère comme un être vivant à part entière, lui-même intégré dans un système encore plus vaste : Terre et Cosmos. Elle privilégie les soins apportés à la terre, pour vivifier le sol. Elle respecte le vivant, chaque être, même invisible, faisant parti de l’équilibre du domaine agricole. Au final, la biodynamie, par des pratiques apparentées à l’homéopathie et la phytothérapie, amène des forces de vie supplémentaires dans les plantes qui donneront les graines et les légumes qui nourrissent l’homme.

Vous retrouverez nos semences biodynamiques sous le label DEMETER. Une partie de nos producteurs pratique la biodynamie, certains d’entre eux n’étant pas certifiés DEMETER.

La création de nouvelles variétés adaptées à la bio

GERMINANCE n’a pas encore les moyens de créer de nouvelles variétés adaptées aux conditions pédoclimatiques actuelles (et bouleversées !) et à notre environnement évoluant sous la pression des activités humaines (pollutions, artificialisation des sols, …). C’est pourquoi nous diffusons aussi des semences de variétés récentes, sélectionnées en Suisse et en Allemagne par des biodynamistes. La plupart sont regroupés au sein de l'association Kultursaat qui les rémunère et à laquelle ils confient le soin d’inscrire et de gérer les variétés obtenues. Ces variétés sont sélectionnées au champ, sans recours aux biotechnologies, à partir de variétés traditionnelles. Les critères pris en compte sont essentiellement :

• La valeur alimentaire et la saveur, critère "oubliés" par les sélectionneurs
• La rusticité, se définissant comme l'adaptation à la bonne conduite biologique des cultures

Provenance des semences bio

Germinance encourage et soutient la production de semences biologiques et biodynamiques. C'est pour cela qu’environ 75% des semences de notre catalogue proviennent de productrices et producteurs français.

Pour étoffer notre gamme, nous achetons des semences auprès de partenaires semenciers pour les raisons suivantes :

• Quantité souhaitée trop importante pour des fermes très peu mécanisée.
• Quantité produite chez ses producteurs insuffisante (météo, ravageurs…).
• Pour vous proposer des variétés de sélection récente obtenue chez ses partenaires de KULTURSAAT.

Productrices et producteurs

Germinance travaille avec un réseau d’une soixantaine de productrices et producteurs avec lequel nous cultivons une relation d’égale à égale basée sur la bienveillance et les échanges. Chacun apporte son expérience et son expertise.

Germinance, privilégie le rapport humain. Chaque année en février, nous organisons une rencontre pour rassembler le réseau de producteurs/productrices et les salariés. Nous allons aussi 2 ou 3 fois par an sur leurs fermes à l’occasion de visites techniques pour discuter des contrats de production en cours.

Les contrats de production sont établis durant l’hiver en mentionnant les quantités à produire par variété et le tarif d’achat proposé. Lorsqu’un producteur nous confie sa récolte à l’automne suivant, elle lui sera payée après la saison de vente en été, sur les quantités réellement vendues. Ce système original nous permet de bonifier, depuis plusieurs années, le prix d’achat fixé lors du contrat. A ce bonus, nous ajoutons quand les résultats économiques de l’année nous le permettent, un complément de prix ce qui équivaut à une prime exceptionnelle.

Pérenniser les fermes et améliorer le cadre de vie des paysans, fait partie de nos ambitions.

Semenciers

En complément, certaines semences proviennent de nos partenaires :

• BINGENHEIMER SAATGUT (BGH) : Entreprise allemande qui sélectionne, produit et distribue des semences biologiques et biodynamiques. www.bingenheimersaatgut.de
• DE BOLSTER (DBO) : Entreprise hollandaise qui sélectionne, produit et distribue des semences biologiques et biodynamiques. www.bolster.nl
• GRAINE DEL PAÏS (GDP) : Entreprise près de Carcassonne qui produit des semences sur la ferme et avec un petit réseau de producteurs. Elle propose, entre autres, une très belle gamme de tomates. www.grainesdelpais.com
• JARDIN EN’VIE (JEV) : Ferme située près de Valence qui produit et vend principalement en direct des semences et des plants mais également de très bons produits transformés à partir de leurs productions.
• LA BOITE A GRAINES (LBAG) : entreprise située entre Nantes et La Roche-sur-Yon qui produit des semences sur la ferme et avec un petit réseau de producteurs. Elle propose, entre autres, une très belle gamme de fleurs. www.laboiteagraines.com
• L’AUBEPIN (PDO) : Ancien producteur de Germinance en Anjou qui a fait le pas de devenir semencier. Il ne distribue pas directement aux jardiniers ou maraîchers. www.aubepin.fr
• LE BIAU GERME (LBG) : Regroupement de producteurs près d’Agen, pionnier de la semence biologique en France. Chacun des producteurs est responsable de plusieurs variétés proposées dans leur catalogue. www.biaugerme.com
• SATIVA RHEINAU (SAD) : Entreprise suisse qui sélectionne, produit et distribue des semences biologiques et biodynamiques. www.sativa-rheinau.ch
• SEMAILLES (SEM) : Entreprise belge (à côté de Namur) qui produit et distribue des semences, notamment des variétés régionales, des plants (pomme de terre, ail) et également des produits et outils de jardinage. www.semaille.com

Durée de vie des semences bio

La graine est un organisme vivant en dormance. Selon les espèces, la durée de vie moyenne est plus ou moins longue : Les conditions de culture, les conditions pédoclimatiques et planétaires peuvent réduire ou rallonger cette durée de vie (comme pour le vin, il y a de bons millésimes et de moins bons). Nous testons la faculté germinative de toutes nos semences tous les ans. Tant que la germination est supérieure aux normes légales, avec une bonne vigueur, nous les vendons. Ainsi, nous limitons le gaspillage et valorisons le travail des producteurs de semences.

Vos semences germeront-elles encore l'année prochaine ?

Nous vous informons de l’année de récolte, du dernier taux de germination de la semence et de la durée de vie moyenne de l’espèce concernée. Avec ces informations, il n’est pas nécessaire de demander une « Date Limite de Consommation » ou autre, notion incongrue pour du vivant ! Même si la durée de vie moyenne était dépassée, la graine germe peut-être encore. Semez un peu plus dense si nécessaire.

Transparence des sachets et des images de semences bio

Sachet

GERMINANCE a choisi de vous fournir plus d’informations que le minimum légal. Sur tous ses sachets, vous trouverez donc :

Nous indiquons également le dernier taux de germination et sa date de réalisation. Il n’y a pas de date limite d’utilisation, car la durée de vie des semences varie beaucoup selon les espèces, les conditions de cultures, de récolte, de triage, les conditions météorologiques et planétaires. Elle varie aussi selon les conditions de stockage chez nous puis chez vous.

Images

Toutes nos photos ou dessins ont été réalisés par notre équipe ou par des producteurs de Germinance. Elles correspondent fidèlement aux variétés que nous proposons.
Toutes les photos d’ambiance ont été prises sur notre lieux, chez nos salariés ou chez nos producteurs.
Nous choisissons de ne pas acheter des photos sur une banque d’image pour vous montrer la réalité du jardin.

Conservation des semences bio

Les conditions de stockage impactent beaucoup la germination également. Il est important de conserver vos semences dans des matériaux naturels et respirants (papier, tissu, bois non traité...) et dans un endroit sain, légèrement aéré :

1. A l’abri des rongeurs,
2. Au sec (maximun 60% d’humidité),
3. Au frais (en dessous de 15°).
4. Eloigné des produits chimiques, des réseaux électriques, des émetteurs d’ondes électromagnétiques, des réseaux Wifi, des panneaux en aggloméré, des zones perturbées géobiologiquement !

En production biologique, sur certaines espèces (principalement pois, fèves, haricots), les bruches sont des ravageurs incontournables. Ces charançons, identifiables par leur rostre (long « nez ») se nourrissent de grain sec. L’adulte pond des œufs dans les jeunes gousses. Les larves qui en sortent pénètrent dans les grains où elles se développent. A l’âge adulte, elles découpent un couvercle et s’envolent. Quand les bruches sont dans les grains, il n’y a plus moyen de les tuer sauf par congélation mais celle-ci n’est vraiment efficace que sur les larves riches en eau, très peu sur les adultes pauvres en eau. Par prévention, il faut systématiquement congeler ses récoltes minimum 10 jours.

Bon à savoir: un mélange d’huiles essentielles insectifuges peut être pulvérisé régulièrement sur les sachets. Il s’agit principalement du géranium, girofle, lavande, cèdre, citronnelle...

Réglementation des semences bio

Les certifications

BIOLOGIQUE (AB)
Marque qui répond à un cahier des charges européen. Les contrôles sont réalisés par un Organisme de Certification (2 visites par an), vérifiant surtout que les lots commercialisés ont bien été contrôlés AB à la production chez nos producteurs ou fournisseurs. Il fait aussi une analyse des résidus de pesticides sur les lots produits.

La certification est obligatoire pour vendre aux professionnels et aux magasins.

DEMETER (DM)
Demeter est la marque internationale de certification de l’agriculture biodynamique. Les contrôles sont réalisés par un Organisme de Certification (1 visite par an), qui vérifie que les lots commercialisés ont bien été contrôlés DM à la production chez nos producteurs ou fournisseurs.

La certification est obligatoire pour apposer la marque sur nos sachets. De plus, avant d’être certifié DM, il faut avoir la certification AB. 10 % de nos producteurs sont certifiés Demeter (soit 6 producteurs) mais 1/3 pratiquent de manière plus ou moins régulière la biodynamie (soit une vingtaine de producteurs).

La biodynamie est une approche holistique de la ferme, la considérant comme un être vivant à part entière, lui-même intégré dans un système encore plus vaste. Elle privilégie les soins apportés à la terre, pour vivifier le sol. Elle respecte le vivant, chaque être même invisible faisant parti de l’équilibre du domaine agricole. Au final, la biodynamie amène des forces de vie supplémentaires dans les plantes qui donneront les graines et les légumes qui nourrissent l’homme.

Autres
En fait le cahier des charges AB est devenu minimaliste, bien éloigné de la bio d’avant. Il reproduit les mêmes dérives que la production agricole chimique et intensive. D’où l’émergence d’autres marques bio en France (Biocohérence) et à l’étranger, chacune avec son cahier des charges spécifiques.

Il existe aussi un autre courant de pensées et de pratiques agricoles, Nature & Progrès (N & P). Le cahier des charges est beaucoup plus exigeant que celui de l’AB. La certification est assurée par un système participatif de gestion (ensemble de producteurs et de consommateurs). Nous avons une productrice N & P, non certifiée AB.

La multiplication des cahiers des charges et des marques associées illustre bien l’insuffisance de l’AB. Cependant, seule la certification AB est reconnue par la réglementation. C’est pourquoi plutôt que de perdre le client dans divers logos, nous gardons simplement le logo AB.

Le règlement technique

Il constitue un ensemble de règles à respecter pour produire de semences potagères. Certaines sont basées sur le bon sens, parce que la production de semences nécessite un savoir-faire et une organisation particuliers. D’autres sont plus discutables. C’est le GNIS-SOC qui est chargé de veiller à la bonne application du règlement.

L’agrément des entreprises semencières
Toute entreprise qui vend des semences ou des plants doit aussi déclarer son activité au GNIS. Pour Germinance, cette déclaration entraine :

• Une visite de l’entreprise par un agent régional du GNIS : questionnaire (inadapté) à remplir, vérification du sérieux, des compétences et des moyens matériels de l’entreprise.
• Puis, délivrance de la carte professionnelle
• Le paiement d’une cotisation annuelle au GNIS

Cartographie
Avant de semer une culture d’une espèce (par exemple courgette), il faut s’assurer qu’il n’y en a pas d’autres susceptibles de polliniser la nôtre. Si les parcelles sont trop proches, les variétés se mélangent et les semences obtenues ne donneront pas ce qu’on attendait.

Pureté spécifique et pureté variétale
Dans un lot de semence d’une espèce, il ne faut pas dépasser un certain taux de graines étrangères (par exemple des graines de carotte dans la courgette) ou de déchets inertes (terre, paille). C’est la pureté spécifique.

Dans un lot de semence d’une variété, il ne faut pas de graines d’une autre variété (par exemple de la courgette Zuboda dans la Black Beauty) ou de hors-types (plantes trop éloignées de la description de la variété). C’est la pureté variétale. Le SOC est chargé de faire les contrôles : tous les ans, il prélève quelques sachets commerciaux dans le magasin et mettront en essai au champ les variétés. Si une variété n’est pas jugée conforme, le semencier doit retirer le lot de la vente en attendant de reprendre la sélection pour « rectifier » le type ou repartir d’une autre souche plus conforme. S’il n’y a pas d’amélioration, le semencier peut se voir interdire la commercialisation de l’espèce concerné.

Taux de germination
Pour chaque espèce, il existe des normes légales de germination (par exemple 75 % pour la courgette, 65 % pour la carotte, 80 % pour le pois). En-dessous de cette norme, les lots ne sont pas commercialisables. Les tests sont soit réalisés en interne, soit sous-traités à Labosem.

Germinance réalise ses tests en interne, selon le protocole ISTA (normes internationales). Cependant ce protocole place la graine dans un environnement très artificiel (papier buvard, boîte de Pétri fermée, comptages à intervalles prédéfinis). Aussi nous nous autorisons à faire nos tests dans des conditions plus proches des conditions naturelles.

Le catalogue officiel européen

Il liste toutes les variétés inscrites et autorisées à la vente. Toute variété qui n’y figure pas n’est pas autorisée à la vente.
Liste a
Ce sont les semences certifiées, essentiellement des grandes cultures et des fourragères. Il y a une inspection obligatoire au champ pendant la culture.

Liste b
Ce sont les semences standard. La plupart des variétés de potagères sont sur cette liste. Elles sont vendues avec la mention « semences standard ».

Liste c
Ce sont les variétés « dites » de conservation. Pour être inscrite sur cette liste, la variété doit être sélectionnée, multipliée et commercialisée dans une zone géographique précise. Il n’y a quasiment aucune variété en liste c en France.

Liste d
Ce sont les variétés sans valeurs intrinsèques (pour la production commerciale) mais destinées à des conditions de cultures particulières (anciennement variétés amateur). Une variété est considérée comme sans valeur intrinsèque pour la production commerciale si le produit de la récolte est autoconsommé ou s’il est commercialisé uniquement en circuit court, directement par le producteur au consommateur final. Une variété est considérée comme sans valeur intrinsèque pour la production commerciale si le produit de la récolte est autoconsommé ou s’il est commercialisé uniquement en circuit court, directement par le producteur au consommateur final. La commercialisation ne pourra s’effectuer qu’en petits conditionnements (par exemple, 20 g de betterave, 10 g de laitue ou 2 g de tomate) pour rendre le prix dissuasif. Elles sont vendues avec la mention « semences standard - variété principalement destinées à l’autoconsommation », bien que normalement il faudrait écrire « destinées à des conditions de cultures particulières ».

Variétés non réglementées
Ce sont les variétés pour lesquelles il n’existe pas de catalogue officiel (l’arroche ou le panais par exemple). Elles sont vendues avec la mention « semences ».

Variétés non inscrites
Il s’agit soit de variétés radiées (inscrites au catalogue officiel mais pas réinscrites par la suite), soit de variétés jamais inscrites au catalogue officiel (nouvelles ou d’un autre pays/continent). Légalement elles ne devraient pas être commercialisées aux professionnels. A partir du moment où une variété est adaptée à la culture biologique et qu’elle est intéressante du point de vue gustatif ou nutritionnel, nous pensons qu’elle mérite d’être largement diffusée. Nous faisons donc le choix de la vendre. Bien que nous notions explicitement sur le site internet et sur nos sachets que la variété n’est pas inscrite au catalogue officiel, nous n’en faisons pas un argument commercial. C’est une information pour le client par soucis de transparence.

Pour être commercialisées aux professionnels (maraîchers, agriculteurs, …), les variétés doivent être inscrite au catalogue officiel européen. Mais lorsqu’il s’agit de vendre à l’utilisateur final (jardinier/ère-(s) amateurs, associations, mairies, …), il est autorisé de vendre des variétés non inscrites à ce catalogue officiel.
C'est la vente de semences qui est réglementée. La vente des légumes issus de variétés non inscrites, non. Les maraîchers peuvent donc vendre leurs légumes sans être inquiétés. Nous pensons que le catalogue officiel est d'abord un moyen de privatisation du vivant : chaque obtenteur reçoit des royalties pendant 25 ans pour la nouvelle variété déposée. C'est le principe du C.O.V. (Certificat d'Obtention Végétal). Au-delà de cette date, sa variété appartient au domaine public et peut être vendue par tous. Les dernières décennies ont vu pointer le système du brevet, jusqu'à présent liés à des procédés de biotechnologie, mais qui devient le principal outil d'appropriation du vivant.

Droits de propriété intellectuelle

Une nouvelle variété (ou une sélection issue du champ d’un paysan !) peut être protégée par un COV (Certificat d’Obtention Végétale) pendant 25 ans. L’obtenteur de cette variété en a l’exclusivité commerciale mais celle-ci peut être utilisée dans d’autres programmes de sélection. Après 25 ans, elle bascule dans le domaine public et d’autres semenciers peuvent la maintenir ou la produire sans contrepartie financière à verser à l’obtenteur. Un brevet protège une technologie d’obtention ou un gène particulier mais pas une nouvelle variété (aux Etats-Unis c’est possible) pendant 20 ans. Personne d’autre que l’obtenteur ne peut l’utiliser, sans payer de royalties. Pour l’instant l’UE a privilégié le COV même si de plus en plus de brevets sont déposés.

Le passeport phytosanitaire européen (PPE)

Il existe des espèces pour lesquelles des « parasites de quarantaine » ont été référencés (Alliacées, Betterave-Poirée, Tomate et Haricot). Pour vendre des semences de ces espèces aux professionnels (et aux amateurs en ce qui concerne la Betterave), il faut un certificat qui justifie que les semences sont saines et que tout a été mis en place pour éviter les risques. Concrètement cela implique :

• Déclarer tous les contrats relatifs aux espèces concernées
• Réaliser un suivi au champ avec des fiches à compléter
• Contrôler par des analyses les lots de semences récoltées

Notre pratique de la bio (et de la biodynamie) change complètement le contexte dans lequel nous travaillons. Nous avons ainsi un autre regard sur la santé des plantes. Au lieu d’éradiquer un ravageur (qui est souvent la manifestation d’un mauvais état de santé du sol et de l’environnement), nous préférons vivre avec lui en cherchant à maintenir le sol en bonne santé, en sélectionnant des plantes tolérantes, … Nous pensons aussi que nos clients partagent cette approche et que leurs pratiques ne sont pas très éloignées des nôtres.

Semences bio pour votre jardin

Dans la nature, il y a toujours un équilibre entre la flore et la faune. Tout « désordre » sera progressivement remodelé pour recréer un nouvel équilibre : c’est la résilience de la nature. Dans le jardin aussi il faut arriver à cet équilibre et à cette résilience. Plus l’environnement est varié, plus il s’équilibre et devient durable. Ainsi il est bon de réfléchir aux aménagements qui peuvent amener cette diversité. Par exemple :

• Les haies vont protéger l’espace mais aussi fournir refuge et nourriture à de nombreux animaux.
• Une zone sauvage, laissée à la nature, avec des herbes vagabondes, quelques arbustes ou arbres, évoluera librement et attirera un autre cortège de plantes et d’animaux.
• Une mare abritera de nouvelles plantes et de nombreux animaux viendront y vivre ou tout simplement boire et s’y baigner. Selon l’espace disponible, une fontaine ou des vasques vives apporteront aussi l’élément eau au jardin.
• Le tas de compost sera positionné dans un coin abrité et calme. Cette zone fourmillera d’insectes et de petits animaux bien utiles. Le compost est un élément indispensable pour un sol vivant.
• Les fleurs illumineront le jardin et attireront des pollinisateurs et autres auxiliaires ailés.
• Des animaux domestiques, à plumes ou à poils selon les préférences et la surface disponible, animeront l’espace par leur présence et fourniront du fumier à composter.
• Des animaux sauvages, visibles et invisibles, attirés par les nombreux aménagements listés plus haut.
• Et bien sûr toute la biodiversité cultivée : le potager, les plantes condimentaires, aromatiques et médicinales, les massifs de fleurs, le verger. Quelle que soit la taille, c’est un tout que l’on peut cultiver en zones séparées ou réunir dans un grand jardin-verger dans lequel les plantes et les animaux interagissent et coopèrent davantage.

Avant d’implanter son jardin, il faut d’abord observer le lieu et apprendre à connaître son sol (sous-sol) et l’environnement proche, les contraintes imposées (nature du sol, orientation, …). Après quelques aménagements favorisant la diversité des biotopes, il est bon d’apprendre à composer avec la nature, à être à l’écoute, sans chercher à rentrer dans une lutte futile. Ainsi s’établit petit à petit au jardin, une harmonie propre à chacun/chacune.

Quand récolter le maximum de saveur ?
Un bon légume est un légume qui a du goût et qui nourrit bien. Saveur et valeur alimentaire vont donc de pair : c’est le résultat de la croissance harmonieuse des plantes.

Le matin la sève monte dans la partie aérienne des plantes, l’après-midi elle redescend vers les racines. Selon le type de légume

• Légumes feuilles : récolte le matin. Après quelques heures ensoleillées pour avoir moins de nitrates s’il s’agit de légumes jeunes, ou sinon dans la rosée. Ils se conserveront ainsi plus longtemps. Récoltés l’après-midi, surtout quand il fait chaud, les légumes feuilles fanent plus vite.
• Légumes racines : récolte l’après-midi. Ils se conserveront plus longtemps.
• Plantes aromatiques : récolte après quelques heures de soleil, en fin de matinée ou en début d’après-midi, par temps sec.